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Claudius

De l'écriture...

Dernière mise à jour : 4 mai

Il se peut que l'on écrive pour combler un vide;

pour s'inventer - s'imaginer - une compagnie.


Il se peut bien que ce soit par besoin d'amusement: jouer avec des idées, des concepts dont on ne sait que faire sinon que de les rejeter, la plupart du temps, au profit d'autres qui viennent les remplacer.



"Écrire est l'acte le moins pessimiste qui soit" (Georges Perros)


Il se peut que le vide à combler soit de l'ordre de la durée, et que ce temps s'habille de formes

symboliques, géographiques, psychologiques - voire métaphysiques.


Beaucoup ne voient plus guère dans cet exercice qu'un moyen d'expression et de communication différé et d'une autre époque, et dont le rythme, intrinsèquement lent, ne peut en aucun cas, suivre les cadences imposées dans - et par - la plupart des société modernes.


Il est également possible que l'acte de l'écriture vienne agir comme un pansement moral ou spirituel. Toutefois, on ne saurait parler ici de guérison, ce genre de soulagement étant éphémère et son effet, limité.


Il n'empêche que l'écriture procure un réel bien-être ou, tout au moins, une sorte d'ancrage au présent, et dans ce cas, l'effet est immédiat.


Cet état, bien que vague et sans cesse fuyant, quiconque l'a ressenti ne peut s'empêcher de vouloir le recréer, et le revivre encore et encore.


Ainsi on s'évertue à tenter, par tous les moyens, de mettre en place les conditions de sa réapparition.


Cela n'est pas une mince affaire.


Et ce n'est pas un choix non plus.




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