de nos saisons de faits et gestes
de joies secrètes, de beautés lentes
de lieux peu communs et d’ouvrages
que nos mémoires recouvrent d’ambre
de bien en deçà des images
d’au-delà des antichambres
d’une marée qui admoneste
quand émergent les tourmentes
de nos esprits, de nos désirs
de notre langue et nos oreilles
d’où il n’y a que le silence
qui salue notre envolée
de cette terre de faïence
d’où le vent s’est exilé
dont il faut nous ressaisir
qui nous a ravi le soleil
de cet enfant inconsolable
d’être chassé de sa candeur
de la couleur de son regard
qui s’accroupit et qui se pâme
de nos ravins, de nos amarres
du salange dans nos larmes
de cet amour intarissable
que nous buvons comme liqueur
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